À Mopti, le programme de Réhabilitation Communautaire est en cours

22 novembre 2019

À Mopti, le programme de Réhabilitation Communautaire est en cours

 

Lancé le 11 octobre 2019 à Soufouroulaye dans la région de Mopti par le Premier ministre, Dr. Boubou Cissé, le programme de Réhabilitation Communautaire qui comprend un volet désarmement démantèlement/démobilisation des groupes d’autodéfense et un volet réinsertion socio-économique se poursuit. Ceci, à travers des projets de formation et d’appui à l’auto emploi pour faciliter l’insertion des éléments éligibles dans le tissu économique local.

 

 

A ce jour, 352 ex-combattants, dont 17 femmes appartenant aux groupes d’autodéfenses viennent d’être désarmés volontairement, identifiés et enregistrés. Un travail dont la Commission nationale de désarmement, démobilisation et réintégration (CNDDR) est en charge, et pour lequel la MINUSMA apporte son appui. « Nous avions reçu beaucoup d’informations contradictoires concernant ce processus. J’étais moi-même réticent d’y adhérer, mais un parent m’a convaincu qu’appartenir à un groupe d’autodéfense n’assure en rien ma vie », a expliqué Sidi Coulibaly, un ex-combattant.

 

En octobre dernier, lors de son intervention, le Président de la Commission nationale de DDR (CN-DDR), M. Ould Zahabi Sidi Mouhamed avait défini, le processus de de désarmement, démantèlement des groupes d’auto-défenses et dissidents des groupes signataires de l’accord dans la région du centre, comme étant une réponse adaptée à la violence armée qui sévit actuellement dans les régions du Centre. Il a aussi précisé que ledit processus qui est lancé, va aider les participants à trouver du travail après leur formation pour démarrer une nouvelle vie au sein de leurs communautés respectives.

 

 

La Mission des Nations Unies au Mali (MINUSMA) a contribué à l’amélioration des conditions de vie du Camp national de jeunesse de Soufouroulaye qui abrite le site de cantonnement. Ceci, en finançant « trois projets consistant d’une part, à la réalisation d’une adduction d’eau potable équipée d’une pompe solaire et d’un réseau d’adduction et de distribution. D’autre part, à des travaux de sécurisation tout autour d’un périmètre de 5 hectares. Le tout, pour un budget de plus de 100 millions de F CFA, » comme l’avait indiqué la Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général des Nations Unies et Coordinatrice humanitaire, Mme Mbaranga Gasarabwe, lors du lancement desdits processus. Ces efforts s’inscrivent dans le cadre du programme de Réduction de la Violence Communautaire (de la MINUSMA) et de son appui au programme de Réhabilitation communautaire du gouvernement.