8 mars 2017 : La solidarité et la diversité célébrées

10 mars 2017

8 mars 2017 : La solidarité et la diversité célébrées

 
A Bamako, Gao et Mopti, la MINUSMA a célébré la Journée Internationale des droits des femmes dans ses différents bureaux et base. Une occasion de mettre les femmes à l’honneur, de rappeler l’importance du rôle qu’elles doivent jouer dans le processus de paix et de stabilisation du Mali mais aussi, de faire montre de solidarité à leur endroit.
 
 
Ansongo : "capitale de région de Gao", le temps des célébrations du 8 mars
 
 
En collaboration avec le Collectif des Femmes du Mali (COFEM), la MINUSMA a célébré la Journée internationale de la femme dans le Cercle d’Ansongo, le 8 mars dernier. Plus de 200 femmes venues de la ville d’Ansongo et de ses environs ont été sensibilisées sur le mandat de la MINUSMA, ainsi que sur l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger. La Directrice locale de la Promotion féminine a exhorté les femmes à renforcer leur contribution dans la mise en œuvre de l’Accord.
 
 

 

Mme Safietou Maiga, présidente du COFEM, co-organisatrice de la célébration de ladite journée, a encouragé les femmes à : « … Jouer pleinement leur rôle dans le processus de paix et de réconciliation en cours au Mali. Sans la participation des femmes, la mise en œuvre du processus de paix est impossible à réaliser ».

 

Depuis sa création en 1991, le COFEM s'est donné pour but de conscientiser les femmes à la nécessité de se prendre en charge et de leur faire comprendre qu'elles peuvent influer et changer les conditions de vie dans lesquelles elles se trouvent. Sa présidente a salué cette première collaboration entre son organisation et la Mission onusienne : « La MINUSMA est notre partenaire privilégiée pour cette journée dédiée à la femme. Nous ne pouvons que nous réjouir de cet accompagnement et vous remercions de votre appui sans faille aux initiatives visant la promotion de la femme dans notre Cercle », a-t-elle soutenu.

 

La célébration était aussi une occasion pour la Division des Affaires Civiles de la MINUSMA d’informer les femmes sur les projets à impact rapide (QIP) qui ont un effet à la fois rapide et durable, répondant aux besoins prioritaires de la population afin d’établir un climat de confiance dans le processus de paix. Quelques femmes de la place ont déjà bénéficié, à travers le QIP, d’un moulin à grain et à farine pour un coût de plus de 20 million de FCFA pour soutenir leur autonomisation.

 

Pour sa part, le bureau de l’Information Publique a informé et sensibilisé les participantes sur le mandat de la Mission onusienne mais aussi, sur "les grandes lignes" de l’Accord de Paix.
Plusieurs personnalités du cercle ont rehaussé de leur présence cette journée, notamment Mme Fatoumata Adama, directrice locale de la promotion féminine, le Préfet de la commune M. Wally Silamakan Sissoko, le Président intérimaire du Conseil de Cercle M. Almoustagh Ag Loug Dag-Dag, et le Maire d’Ansongo, M. Alassane Sidi Touré qui a déclaré : « C'est la première fois que je participe à la journée des femmes en tant que maire. J'ose croire que j'ai eu de la chance, car cela m’a permis d’assister à une séance magistrale sur le travail du personnel de la Mission onusienne ainsi que sur son mandat à travers la résolution 2295. Je remercie notre partenaire (la MINUSMA) et souhaite qu'elle accompagne la nouvelle équipe communale ».

 

À Mopti, l'ONU solidaire des personnes vulnérables
 
 
 
 
Le jeudi 9 mars 2017, a eu lieu une remise de don au Village SOS de Socoura et au Centre de prise en Charge des femmes de Mopti vivant avec des problèmes de fistules. Cette activité a marqué la Journée internationale de la femme, célébrée chaque année le 8 Mars à travers le monde.

 

Les dons remis successivement au Directeur du Village SOS de Socoura et au Centre de prise en Charge des femmes vivant avec des problèmes de fistules sont composés de sacs de riz, de cartons de savons, de bassines en plastique, d’eau de javel et de grésil ainsi que des lots de pagnes.

 

Ce don a été rendu possible grâce à la mobilisation du personnel féminin et à une contribution de l’ensemble du personnel des Nations Unies basé à Mopti. Il s’agit du personnel de la MINUSMA, du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), du PNUD, du HCR, de l’UNICEF, de l’OIM, du PAM, de la FAO et d’autres partenaires.

Kadidiatou Yara, du Bureau de la Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA) de Mopti et porte-parole du personnel féminin du système des Nations Unies à Mopti, dira aux récipiendaires que : « ce geste est un acte de bonne volonté des femmes des Nations Unies qui ont décidé, à l’occasion de la Journée internationale de la femme, de venir en aide de façon symbolique au village SOS et au Centre des femmes vivants avec des problèmes de fistules». Un geste apprécié des bénéficiaires qui ont, à leur tour, remercié les visiteurs.

 

A Bamako, le personnel féminin de la MINUSMA est mis à l’honneur

 

 

 

C’est le 8 mars, au Quartier Général de la MINUSMA à Badalabougou, que les femmes de la Mission de maintien de la paix au Mali ont célébré la Journée Internationale du droit des femmes.

 

Tenue en présence de M. Koen Davidse, le Représentant spécial adjoint du Secrétaire Général des Nations Unies, en charge du pilier politique de la MINUSMA et assurant l’intérim du Représentant Spécial, cette cérémonie était l’occasion pour l’unité genre, de dresser un état des lieux de la condition féminine au sein de la Mission mais aussi, de rendre hommage aux femmes en général, à travers plusieurs témoignages du personnel féminin civil, militaire et policier de la MINUSMA.

 

 

Représentant moins de 30 % des effectifs civils et moins de trois pourcent du personnel en uniforme, les femmes sont pour le moins "sous représentées" au sein de la MINUSMA. Une situation que Mme Bernadette Sene, la Cheffe par intérim de l’Unité genre et Conseillère principale à la Protection des Femmes, n’a pas manqué de souligner lors de son allocution. Rappelant au passage, qu’à l’occasion d’une réunion tenue une semaine auparavant avec les femmes de la MINUSMA, le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies et Chef de la Mission, M. Mahamat Saleh Annadif, s’était dit très concerné par la question de la parité.

 

Pour sa part, en délivrant le message du Secrétaire Général de l’ONU à l’occasion de ce 8 mars, M. Davidse a rappelé l’importance pour le monde de parvenir à la parité 50-50 d’ici 2030.

 

 

« Cette journée ne doit pas être qu’un instant de réjouissance pour nous les femmes mais surtout, une occasion de réfléchir sur les vraies problématique auxquelles les femmes doivent encore faire face au quotidien. Elles sont encore trop nombreuses à être victime de violences conjugales, de discrimination au travail. Combien sont-elles encore à ne pas pouvoir aller travailler librement, à ne pas disposer de leurs corps comme elles l’entendent et à être considérées comme des citoyennes de seconde zone, » a déclaré Mme Guindo Mariam Ouattara, Officier de l’Information Publique au sein de la Mission, lors de son témoignage.

 

C’est au son de l’ensemble instrumental de la Cité des enfants et sur quelques pas de danse qu’a pris fin, cette cérémonie modeste mais néanmoins pleine de sens.