A Ansongo, les Casques bleus Nigériens de la MINUSMA patrouillent la nuit pour sécuriser les populations

2 novembre 2020

A Ansongo, les Casques bleus Nigériens de la MINUSMA patrouillent la nuit pour sécuriser les populations

A Ansongo, les Casques bleus Nigériens de la MINUSMA patrouillent la nuit pour sécuriser les populations

Le 7eme bataillon nigérien de la MINUSMA déployés dans les régions de Gao et Ménaka contribue à la sécurisation des populations de ces régions. A quelques jours de la fin de leurs missions, immersion auprès de ces Casques bleus dans leur camp et au cours d’une patrouille nocturne ce jeudi 29 octobre   

 

Près de 850 Casques bleus nigériens, dont 490 dans le cercle d’Ansongo, région de Gao, et 360 dans la région de Ménaka sont déployés dans le cadre de la mission de maintien de la paix de l’ONU au Mali.  Ils assurent des patrouilles de sécurité pour contribuer à la protection des civils et à l’organisation d’un certain nombre d’activités civilo-militaires axées sur les relations avec les communautés locales et le renforcement de la confiance.

Le Colonel Seyni Siddo est à la tête du 7e bataillon depuis août 2019.  Ses camarades d’armes et lui-même vont bientôt rentrer chez eux après avoir accompli leur mission aux côtés des Forces de défense maliennes, celle visant la protection des civils. « Un honneur et surtout un sentiment d’entière satisfaction d’avoir servi dans ce pays, le Mali, dans lequel j’ai eu le privilège de suivre pendant trois ans ma formation à l’Ecole Militaire Interarmes de Koulikoro ».

 

Dans l’enceinte du Camp de la MINUSMA qui est aussi le quartier général du contingent nigérien à Ansongo est érigé le ‘‘Monument aux morts’’ pour « se souvenir et honorer nos camarades et frères d’armes qui sont morts pour la paix dans ce pays », explique le Colonel Seyni Siddo qui est entré dans l’armée nigérienne en 1989.   Portant l’inscription « Ils ont aimé, ils ont servi, ils sont morts pour la paix au Mali », le monument est orné d’une épée de bronze, d’un casque de l’ONU ainsi que des drapeaux du Mali, du Niger et celui des Nations Unies.

Les éléments du 7e bataillon vont bientôt quitter le Mali après y avoir passé 15 mois.  Le Colonel Seyni Siddo indique que les premiers mouvements pourraient intervenir dans « quelques semaines ».  En attendant l’arrivée de leurs camarades et frères d’armes pour les remplacer, « nous continuons de patrouiller dans la ville d’Ansongo et ses environs », rassure-t-il tout en saluant l’esprit de devoir, de sacrifice, et de dévouement de ces derniers.  « Nous sommes fiers d’appartenir à ce bataillon qui a apporté sa contribution significative pour que la paix et la sécurité puissent être rétablies au Mali ».