Journée Internationale de la paix à Bamako : la cohésion sociale en son cœur

25 septembre 2019

Journée Internationale de la paix à Bamako : la cohésion sociale en son cœur

La Journée internationale de la paix a été célébrée le 19 septembre à Bamako. Cette journée, chère aux Nations unies, vise à mobiliser et à sensibiliser le plus grand nombre de personnes sur l’importance de la paix et son rôle qui n’est plus à démontrer dans la consolidation de la cohésion sociale. Le thème global retenu cette année par les Nations Unies au niveau mondial est : Le changement climatique pour la paix.

La journée de célébration à Bamako comprenait une séance d’échanges entre le personnel de la MINUSMA et la population, un match de football amical entre la MINUSMA et les jeunes du quartier, et une réception suivie d’un cocktail. Les activités se sont déroulées dans le quartier de Kalaban-coro Kouloubleni, en présence notamment du maire de la commune, des membres de l’association Cri d’Espoir, des chefs coutumiers et religieux, et des représentants de la société civile.

Le président de l’association partenaire Cri d’Espoir a adressé le message suivant : « Je remercie tous les Maliens qui sont là. Aux jeunes de Kalaban-coro : la paix est dans la tête ».

Joanne Adamson, Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général des Nations Unies au Mali, a expliqué le choix du quartier pour célébrer cette Journée : « La commune de Koulaban-coro Kouloubleni, où nous sommes aujourd’hui, n’a pas été choisie par hasard. Elle est le symbole de la diversité mais aussi de l’unité du Mali : une commune peuplée et composée par une mosaïque de cultures différentes mais complémentaires, le reflet du pays entier ».

C’est dans la bonne humeur que les prestations artistiques des habitants du quartier (rap, danse, musique) et le match de football réunissant des volontaires de la MINUSMA et des jeunes du quartier se sont déroulés sous l’œil bienveillant des notables de Kalaban-coro Kouloubleni.

Le maire de la commune de Kalaban-coro Kouloubleni a remercié l’action de l’association des jeunes Cri d’Espoir : « Je leur demande de redoubler d’efforts. La paix n’est pas un vain mot. Elle doit se sentir dans nos actes, dans nos faits et gestes ».

Cet évènement a mis en exergue la place primordiale qu’occupe la jeunesse dans le processus de paix au Mali.

« Je réitère donc la détermination de la MINUSMA à soutenir les efforts de l’ensemble des Maliens dans le cadre de l’accompagnement de la mise en œuvre de l’Accord pour un Mali en paix, uni et prospère », a conclu Mme Adamson.