Le 3 décembre, dans le cadre de la célébration de la Journée Internationale des Personnes Handicapées, le Bureau de la MINUSMA à Kidal à travers la Division des droits de l’homme et de la protection (DDHP), a organisé une séance de sensibilisation sur ce sujet au siège de la Croix-Rouge Malienne (CRM).
Cette année 2018 marque les 70 ans de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. Document fondateur, cette déclaration a inspiré d’autres déclarations apportant protection aux catégories de personnes vulnérables. C’est le cas de la déclaration de 2006, fondant les droits des personnes handicapées. Les droits contenus dans cette déclaration constituent le message que la Division DDHP a partagé ce 3 décembre 2018, avec les populations venues célébrer la Journée Internationale des personnes handicapées. Parmi les participants : des représentants de l’association ANMATAF-HANDICAP des organisations de la société civile et de l’Autorité Intérimaire (AI). La DDHP de la MINUSMA, maître d’œuvre des activités pour la journée, a voulu sensibiliser sur la situation préoccupante des droits de l’Homme au Mali, et en particulier, celles des personnes handicapées dans la région. Le thème de la journée était « Autonomiser les personnes handicapées et assurer la participation et l’égalité ».
Nabil Chemli, chef de la Division DDHP du bureau régional de la MINUSMA à Kidal, a ainsi expliqué aux participants que l’objectif de cette Journée est de promouvoir les droits et le bien-être des personnes handicapées dans toutes les sphères de la société et de mieux faire connaître leur situation dans tous les aspects de la vie politique, sociale, économique et culturelle.
Durant les débats, les participants ont exprimé leur satisfaction auprès de la DDHP pour son travail accompli. Toutefois, plusieurs personnes ont souligné le manque de structures et d’organisations dédiées pour soutenir les personnes handicapées dans la région.
Issouf Ag Iljimit, Président de l’association ANMATAF-HANDICAP, a ainsi invité les autorités régionales et les organisations internationales à faire respecter les droits des personnes vivant avec un handicap et à lutter plus efficacement contre toute forme de discrimination basée sur le genre et/ou sur la condition physique. « A Kidal, le chômage concerne tout le monde en général, et spécifiquement les personnes handicapées. C’est pourquoi nous exhortons la MINUSMA à conduire des activités génératrices de revenus en faveur des plus démunis », a-t-il-dit.
La Mission, par la voix de ses représentants dont Nabil Chemli, a assuré qu’elle continuera son travail de protection des populations civiles et a invité les acteurs locaux à poursuivre leur collaboration en vue d’identifier les éventuels cas de violations des droits de l’homme dans la région.
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