Kidal : Un nouveau Centre des organisations de la société civile financé par la MINUSMA

15 mars 2017

Kidal : Un nouveau Centre des organisations de la société civile financé par la MINUSMA

La MINUSMA a procédé le 13 mars dernier à la remise officielle à la société civile de Kidal des nouveaux locaux du Centre des Organisations de la région.
La structure a été financée à hauteur de 45 millions de Francs CFA (soit environ 75 000 US$) par la Mission onusienne à travers deux projets à impact rapide (QIPs) pilotés par l’ONG partenaire Assahssal (qui signifie "réalisation" en Tamasheq).
Les deux projets ont permis notamment la construction d’une salle de réunion de 100 places, de deux bureaux entièrement équipés, de quatre latrines et d’un logement pour le chargé de la sécurité. L’objectif visé était de mettre à la disposition des associations et organisations communautaires de base un local neuf et fonctionnel, afin de leur permettre de mener efficacement leurs activités au profit des populations.
Devant une cinquantaine de membres d’organisations de femmes, de jeunes, de Chefs de quartiers, d’artisans et d’ONG, M. Attiyoub Ag Intalla, Président de la société civile de Kidal, a exprimé sa reconnaissance à la MINUSMA qui, selon lui, « n’a ménagé aucun effort pour faire de son partenaire une entité outillée et prête à se mettre au service de la population ». Un partenariat, a rappelé M. Ag Intalla, qui touche des domaines aussi stratégiques que l’eau, la santé, la reconstitution du cheptel, la fourniture d’électricité, le maraichage et surtout la promotion de la paix.
« Nous exhortons les acteurs de la société civile et les autorités locales à faire de cette maison un instrument de renforcement de la paix et de la cohésion sociale dans la région », a estimé pour sa part, Christophe Sivillon, le Chef du bureau de la MINUSMA à Kidal. Il a ajouté que la vie associative d’une communauté, comme celle de Kidal, était très importante pour le dialogue intercommunautaire, dans la mesure où elle aide à renforcer les relations humaines. « Ce joyau, issu d’un effort collectif, doit être un espace ouvert, non politisé et surtout inclusif. C’est un instrument essentiel pour atteindre l’objectif que nous visons tous, celui de la Paix », a indiqué M. Sivillon.