Le mandat de la MINUSMA et l’utilisation des technologies de l’information au cœur des discussions

9 janvier 2017

Le mandat de la MINUSMA et l’utilisation des technologies de l’information au cœur des discussions

 

Le 7 janvier, le Bureau de la Communication et de l’Information Publique de la MINUSMA (PIO) à Tombouctou, en collaboration avec le Centre Sankorelabs, a organisé au profit des jeunes de Tombouctou, une session de sensibilisation sur le mandat de la Mission onusienne et l’utilisation des réseaux sociaux. Une activité qui doit permettre à la MINUSMA de se rapprocher davantage des tombouctiennes et des tombouctiens afin de mieux les informer.  

 

Créé à en juin 2016, le centre Sankorélabs est le premier espace numérique de Tombouctou. Il a pour vocation de familiariser les jeunes aux technologies de l’information et de la communication, pour leur faciliter l’accès à l’information en temps réel. « Aujourd’hui, la maîtrise des technologies est une nécessité absolue parce qu’elles font de plus en plus partie du quotidien des populations et demeurent le moyen de travail le plus efficace et le plus rapide, » a déclaré Fatouma Harber, blogueuse.

 

Réunissant environ 45 jeunes, la séance s’est déroulée à Badjindé en présence de Sadou Abidine Diallo, parrain du centre, et de Piergiorgio Paglialonga, Responsable du Bureau de la Communication et de l’Information Publique de la MINUSMA à Tombouctou. La rencontre visait à initier les jeunes au bon usage des réseaux sociaux, mais aussi à les édifier sur le rôle de la MINUSMA dans le processus de paix au Mali.

 

Au cours de la rencontre, les participants ont pu en apprendre davantage sur les enjeux, le rôle des réseaux sociaux et les opportunités qu’ils offrent. Le mandat, le rôle du personnel en uniforme et les activités réalisées dans la région de Tombouctou ont également fait l’objet d’une communication. « Il est vrai que les réseaux sociaux sont des moyens de communication rapides et efficaces pour donner des informations ou exprimer son point de vue, mais il faut les utiliser avec beaucoup de prudence, dans le but de donner des informations fiables, » a souligné Piergiorgio Paglialonga.