Les voix du courage : Femmes volontaires au Mali

10 décembre 2018

Les voix du courage : Femmes volontaires au Mali

Je m'appelle Angela Peca et j'ai 30 ans. Je suis une fière Portugaise, née et élevée dans la ville de Coimbra. Je suis également nationalisée britannique car j'ai travaillé et vécu à Londres. Je suis une VNU infirmière, basée à la clinique de niveau I de la MINUSMA à Tombouctou et je suis chargée de fournir des soins de santé urgents et non urgents au personnel de la Mission. Tombouctou est un lieu d’affectation difficile au Mali, qui présente de graves risques pour la santé, tels que la chaleur extrême, la vie sauvage et les menaces terroristes. La vie dans le camp est difficile avec toutes les menaces dont nous sommes la cible, mais en même temps, c’est une vie enrichissante et gratifiante.

Je suis arrivée au Mali il y a sept mois et je me souviens encore du jour de mon arrivée avec enthousiasme : atterrir sur un nouveau continent, dans un nouveau pays, avec une nouvelle culture et une nouvelle langue à découvrir. C’était extrêmement exaltant.

Le Mali est bien plus qu'un pays au climat chaud, c’est un pays avec une population très chaleureuse. Un conseil : la salutation est le meilleur atout que l'on puisse avoir ici. A la MINUSMA, je me suis sentie chez moi depuis le premier jour lorsque j'ai vu des billets et des pièces de monnaie du monde entier se répandre sur les murs de la mission. Pour moi, me sentir chez moi, c’est vivre dans un environnement international et c’est sans aucun doute ce que propose la Mission. Le moment qui m'a le plus marqué dans le processus d'enregistrement a été l'appui de mon « Buddy » du programme VNU, indispensable à mon intégration et à ma navigation dans le système.

Quand j’ai postulé au Nations Unies, j’avais cette envie de donner en retour au monde. Mais honnêtement, le volontariat et l'ONU m'ont rendu encore bien plus. Mon volontariat au sein de la MINUSMA m'a donné avant tout le sens de la perspective, la perspective de la vie. Être du bon côté de l'Histoire et faire ce qui est juste. La mission n'est pas facile mais ça en vaut la peine. Et si vous souhaitez jouer un rôle actif dans le défi mondial du maintien de la paix, c’est peut-être le bon endroit pour commencer.