MESSAGE DIFFUSÉ À L’OCCASION DE LA JOURNÉE MONDIALE DE LA LIBERTÉ DE LA PRESSE - 3 mai 2019

3 mai 2019

MESSAGE DIFFUSÉ À L’OCCASION DE LA JOURNÉE MONDIALE DE LA LIBERTÉ DE LA PRESSE - 3 mai 2019

LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L’ONU

La liberté de la presse est une condition sine qua non de la paix, de la justice, du développement durable et des droits de la personne.

Il ne saurait y avoir de pleine démocratie sans accès à une information transparente et fiable. La liberté de la presse est la pierre angulaire de l’édification d’institutions justes et impartiales ; elle permet aussi de mettre les dirigeants devant leurs responsabilités et d’exprimer la vérité face aux puissants.

Cela vaut particulièrement en période électorale, thème à l’honneur de cette Journée mondiale de la liberté de la presse.

Ce ne sont pas les mensonges mais bien les faits qui doivent guider le choix des citoyennes et des citoyens lorsqu’ils élisent leurs représentants.

La technologie a certes transformé notre manière de recevoir et de communiquer l’information, mais elle est aussi parfois utilisée afin de tromper l’opinion publique ou d’attiser la violence et la haine.

L’espace civique se restreint à un rythme alarmant partout dans le monde.

En outre, la montée des discours de haine contre les médias engendre une recrudescence d’actes de violence et de harcèlement contre les journalistes, notamment les femmes.

Je suis particulièrement alarmé par la multiplication des attaques et l’existence d’une culture de l’impunité.

D’après les chiffres de l’UNESCO, près de 100 journalistes ont été tués en 2018.

Des centaines se retrouvent derrière les barreaux.

Quand les professionnels des médias sont pris pour cible, c’est la société tout entière qui en pâtit.

En cette Journée mondiale de la liberté de la presse, je demande à toutes et à tous de défendre les droits des journalistes, dont le travail nous aide à bâtir un monde meilleur pour tous.

Je vous remercie.