Le Chef de la MINUSMA briefe le Comité Politique et de Sécurité de l’Union Européenne

16 juillet 2015

Le Chef de la MINUSMA briefe le Comité Politique et de Sécurité de l’Union Européenne

Le Représentant Spécial du Secrétaire Général et Chef de la MINUSMA M. Mongi Hamdi, s’est rendu à Bruxelles pour rencontrer les responsables de l’Union Européenne.

 

Durant son séjour, il a été reçu par les responsables du service Européen pour l’Action Extérieure et de la Direction Générale de la Coopération internationale et développement international. Il a également briefé le Comité Politique et de Sécurité de l’Union Européenne réunissant les 28 ambassadeurs des Etats membres. Le Représentant Spécial a exposé les évolutions récentes du processus de Paix au Mali ainsi que les défis majeurs auxquels la MINUSMA et les partenaires du Mali sont confrontés.

 

Il a saisi cette occasion pour appeler les Etats membres de l’Union Européenne à rester engagés au Mali et soutenir les dividendes de la paix à court terme.

 

« La signature de l’Accord de Paix est un pas décisif mais elle ne constitue pas la Paix et la Réconciliation. C’est pourquoi nous devons rester engagés au Mali, d’autant plus que des groupes extrémistes tentent déjà de saboter cet Accord, » a poursuivi M. Hamdi.

 

Il a rappelé les implications majeures du conflit malien pour la sécurité dans la sous-région, ainsi que la nécessité de trouver conjointement une solution globale comprenant, entre autres, une lutte accrue contre le terrorisme et la criminalité. 

 

« Bien que la MINUSMA soit la Mission des Nations Unies la plus dangereuse avec 42 Casques bleus tués depuis son déploiement en 2013, les Nations Unies restent déterminées pour la paix et la réconciliation au Mali, » a-t-il précisé. 

 

M. Hamdi a rendu hommage à l’action de EUTM et EUCAP Sahel Mali dans la réforme du secteur de sécurité. Il a souligné que si le volet sécuritaire de l’Accord est mis en œuvre de manière inclusive, consensuelle et à temps, il aurait un impact positif dans l’effort de stabilisation des régions du nord. Il a aussi rappelé que la solution ne peut être exclusivement sécuritaire, et doit aussi passer par le développement des régions affectées par la crise.

 

M. Hamdi a conclu son intervention en appelant les pays et institutions de l’Union Européenne à participer au financement de projets pouvant générer des résultats concrets.