Note sur les tendances des violations et atteintes aux droits de l’homme et au droit international humanitaire au Mali. 1er juillet - 31 décembre 2021

24 mars 2022

Note sur les tendances des violations et atteintes aux droits de l’homme et au droit international humanitaire au Mali. 1er juillet - 31 décembre 2021

Bamako, 24 mars 2022 – La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) publie aujourd’hui une note sur les tendances des violations et atteintes aux droits de l’homme et au droit international humanitaire au Mali. Celle-ci couvre la période du 1er juillet au 31 décembre 2021.

Le nombre de civils affectés par les actes de violence au cours de la période en revue a connu une légère baisse sept (7) pour cent par rapport au premier semestre. Au total, entre juillet et décembre 2021, au moins 886 civils ont été tués, blessés ou enlevés/disparus. Cette tendance à la baisse ne s’est pas faite de façon homogène en termes d’auteurs. Les atteintes aux droits de l’homme imputables aux groupes tels que le JNIM et autres similaires ont connu une hausse de 21 pour cent comparativement à celles documentées au cours de la période précédente. A contrario, les actes de violence imputables aux milices et autres groupes d’autodéfense communautaires ont enregistré une diminution de 19 pour cent. Les actes violences se sont concentrés dans le centre du pays, notamment dans les régions de Bandiagara, Douentza, Mopti et Ségou avec un glissement vers les régions du Sud (Kayes, Koulikoro, Koutiala, etc.).

Les violations et atteintes aux droits de l’homme rapportées dans cette note ont été commises dans un contexte politique et sécuritaire tendu marqué entre autres, par des attaques des groupes tels que JNIM et autres groupes similaires contre les civils ainsi que les forces de défense et de sécurité nationales et internationales. La situation sécuritaire s’est dégradée dans la région de Ségou, notamment dans le cercle de Niono. Dans un tel contexte, la réponse des autorités a porté sur la multiplication des opérations militaires en vue d’assurer la protection des civils et permettre le retour progressif de l’Etat dans les zones occupées par les groupes terroristes. Dans ce contexte, il y’a eu des allégations de violations des droits de l’homme, qui font présentement l’objet d’enquêtes.

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