Quand la MINUSMA appuie les jeunes défenseurs des droits de l’homme

8 février 2019

Quand la MINUSMA appuie les jeunes défenseurs des droits de l’homme

 

Les 30 et 31 janvier derniers à Bamako, la MINUSMA a organisé un atelier de formation sur la surveillance active des droits civils et politiques. Initié par la Division des droits de l’homme et de la protection, cet atelier est le premier d’un programme de renforcement des capacités des jeunes issus d’organisations de défenses des droits de l’homme, émergeantes et actives sur le terrain.

 

Ce programme vise à mieux outiller les organisations de défense des droits de l’homme afin qu’elles puissent mener elles-mêmes leurs activités de promotion et de protection des droits de l’homme au Mali. Comme en atteste l’un des participants : « Cette formation me permet désormais de collecter des informations, de les traiter, de les analyser et de les rapporter à qui de droit ».
Cette formation s’inscrit en droite ligne du Mandat de la MINUSMA, issu de la résolution 2423 (2018) du Conseil de sécurité, en son paragraphe relatif à la protection et la promotion des droits de l’homme à travers la surveillance active sur le territoire national des violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire et atteintes à ces droits, et contribuer aux activités de prévention de ces violations et atteintes.

 

10 femmes et 19 hommes ont participé à cet atelier. Parmi eux, les représentants des organisations Tribune Jeune pour le Droit au Mali (TRIJEUD), Juristes en Herbe, l’Observatoire des Droits Humains et de la Paix (ODHP), SOS Albinisme, Droits de l’Homme au Quotidien (DHQ), le Regroupement des Jeunes pour le Droit Humain et la bonne Gouvernance (RJDHG), le Centre d’Assistance et de Promotion des Droits Humains (CAPDH) et le Forum national pour l’éducation aux Droits de l’homme. Deux jours durant, ils ont reçu une formation sur les notions générales du droit international des droits de l’homme, le monitoring (surveillance active) et la documentation des violations et abus des droits de l’homme, le monitoring des lieux de détention, l’établissement des rapports et enfin le monitoring des droits de l’homme en période électorale.

 

A l’issue de la formation, certains participants recommandent que cette activité soit : « multipliée ce genre de formation en faveur de la jeunesse qui milite pour le respect des droits de l’homme ».

 

La Division met un Centre d’Appel à la disposition des populations pour signaler tout cas de violations ou abus des droits de l’homme. Tombouctou, Taoudéni : +223 94951177 | Gao : +223 94951663 | Kidal : +223 94951244 | Mopti, Ségou : +223 94950028 | Ménaka : +223 94951962 | Bamako, Kayes, Koulikoro, Sikasso : +223 9495135.