La formation initiale et continue du personnel médical est indispensable pour une meilleure prise en charge des cas non compliqués et la référence/évacuation à temps des formes graves des maladies (VIH et COVID-19). Cela est d’autant plus pertinent pour ceux qui sont en première ligne, notamment les prestataires de soins des Centres de Santé militaires.

Avec l’appui technique et financier de la MINUSMA, ces deux thématiques ont été dispensés au cours de cet atelier tenu à la Direction Centrale des Services de Santé des Armées (DCSSA) du 31 mai au 04 juin dernier. Cette session de formation a réuni 30 prestataires de soins (médecins, sages-femmes et infirmiers) dont six personnels féminins venus des Régions Militaires de Bamako, Kayes, Kati, Sikasso, Ségou, Sévaré, Tombouctou et Gao.

L’atelier était présidé par le Coordinateur de la Cellule sectorielle de Lutte contre le Sida du Ministère de la Défense et des Anciens Combattants (CSLS/MDAC) et le Directeur de la Direction Centrale des Services de Santé des Armées (DCSSA) avec la facilitation du Professeur MINTA Daouda (Responsable du Service Infectiologie de l’Hôpital Point G de Bamako). Accompagné de son équipe de quatre Maîtres assistants, sa présence a permis de renforcer les capacités des prestataires sur la prise en charge globale de l’infection à VIH/sida, y compris les infections opportunistes et sur la Covid-19.

De façon spécifique les échanges ont porté sur la prophylaxie (ensemble des mesures à prendre pour prévenir les maladies) des infections opportunistes les plus courantes et graves chez l’adulte et chez l’enfant. L’épidémiologie, la physiopathologie, la clinique et para cliniques de la Covid-19 ont également été revue.

Les compétences acquises par les agents seront utilisées à bon escient rassurent le Coordinateur de la CSLS/MDAC et le Directeur de la DCSSA.