Contrôle citoyen de l’action publique et de la vie associative : Les acteurs des sociétés civiles de Tombouctou et Taoudéni renforcent leurs capacités

22 février 2019

Contrôle citoyen de l’action publique et de la vie associative : Les acteurs des sociétés civiles de Tombouctou et Taoudéni renforcent leurs capacités

Le 18 février dernier, le Bureau régional de la MINUSMA à Tombouctou a achevé deux ateliers de renforcement des capacités des sociétés civiles de Tombouctou et Taoudéni, en matière de contrôle citoyen de l’action publique et de la vie associative. Deux sessions ont été organisées par la Division des Affaires Civiles (DAC) de la MINUSMA : les 15 et 16 février derniers, au siège de l’APRPMORS (Association pour la Promotion du Monde Rural au Sahel) et, les 17 et 18 février au Centre Ahmed Baba de Tombouctou, en partenariat avec le Forum des Organisations de la Société Civile (FOSC). Cette activité vise à renforcer les connaissances des participants sur le concept de "Contrôle Citoyen de l’Action Publique", pour améliorer leur participation dans la gestion locale des communautés.

Ces ateliers ont rassemblé au total une quarantaine de participants dont des représentants des jeunes, des femmes, des leaders religieux de ces deux localités, en présence des représentants de la DAC de la MINUSMA. « Cette formation est une opportunité pour vous, de pouvoir vous former, vous informer et disposer des outils qui vous aiderons à exercer votre rôle de société civile », a déclaré Modibo Kampo, Coordinateur National des Organisations de la Société Civile, à l’endroit des participants.

Au cours de ces rencontres, les participants ont approfondi leurs connaissances sur les concepts de : contrôle citoyen de l’action publique, gouvernance locale, principe de la participation citoyenne. Ils ont également été édifiés sur les principes de base des associations, le fonctionnement, les exigences par rapport à la gouvernance interne des Organisations de la Société Civile, aux lois de l’Etat, ainsi que sur la rigueur de ces lois qui s’imposent aux associations. « Il ne saurait y avoir une bonne gouvernance sans une société civile forte et interpellatrice dont l’action contribuera à l’inclusion politique, la prise de décision et la gouvernance collaboratrice », a souligné Baba Moulaye Haidara, Président du Forum des Organisations de la Société Civile de Tombouctou.

L’évolution de la vie sociale au Mali souligne un manque de dialogue constructif entre les acteurs du développement local. Aussi, pour que la pratique de la démocratie soit un levier du développement social, la décentralisation exige la concertation entre la société civile et les acteurs de la collectivité. Cette initiative est l’une des nombreuses actions de la Mission onusienne pour améliorer la participation de la société civile dans la gestion locale des communautés.