Samedi 23 avril dernier, s’est tenue à la Bibliothèque Nationale du Mali, une rencontre de sensibilisation sur les activités de la MINUSMA en collaboration avec l’Organisation Panafricaine des Jeunes pour la Promotion de l’Intégration Africaine (OPAJ). Plusieurs sections de la MINUSMA, dont le service de Communication et la Police des Nations Unies au Mali UNPOL, étaient présentes pour expliquer aux jeunes en quoi consiste leur travail.

C’est une équipe mixte de la MINUSMA composée de fonctionnaires des Services de la Communication, de la Conduite et de la Discipline, de la Stabilisation et du relèvement ainsi que de la Police des Nations Unies UNPOL qui a animé cette rencontre. Près de 200 personnes étaient réunies dans l’amphithéâtre de la Bibliothèque Nationale du Mali à Bamako pour échanger, sans tabous ni langue de bois, sur le rôle et le travail de la MINUSMA.  

Tous membres de l’Organisation Panafricaine des Jeunes pour la Promotion de l’Intégration Africaine (OPAJ), les participants à cette rencontre étaient en majorité des étudiants, issus des différentes facultés de Bamako. Au cours de cette session, il a bien évidement été question du mandat conféré à la Mission par le Conseil de Sécurité des Nations Unies, c’est-à-dire des objectifs que la Mission doit atteindre et des moyens qu’elle emploi pour ce faire. L’autre important sujet développé face à ces jeunes est le financement des divers projets à Impact rapide. Les Projets à impact rapide (en anglais QIP), sont comme leur nom l’indique des projets de développement dont les effets positifs ce font rapidement sentir sur les bénéficiaires. Pour exemple, la réhabilitation d’une école, une adduction d’eau, l’irrigation d’un périmètre agricole ou encore la remise en état d’un commissariat de Police. Ces projets sont initiés par les communautés et sponsorisé par la MINUSMA qui peut les financer avec ses propres fonds à travers le Peacebulding found (Fond de Consolidation de la Paix des Nations Unies) ou avec ceux de partenaires, comme les agences de coopérations internationales telles la Coopération japonaise (JICA), danoise ou encore hollandaise.

« Nos attentes sont en grande partie comblées car, bien qu’étant en grande partie des étudiants, nous sommes toujours restés ignorants des réelles activités de cette mission onusienne », a confessé le représentant de l’OPAJ, Souleymane Bouda. Et pour cause, comme toutes les séances de sensibilisation du service de communication de la MINUSMA, un exposé et un film sur les résultats engrangés par la Mission ont précédé une séance de questions-réponses de deux heures de temps. Une séance à bâtons rompus au cours de laquelle les grandes préoccupations du public ont été passées en revues. Le  but étant d’expliquer aux participants l’importance  d’une mission onusienne dans le contexte actuelle du Mali.

A la fin de la séance, certains ont souhaité que cette initiative soit étendue à d’autres villes du Mali car, se disent désormais éclairés, à l’image d’Aminata Diakité, étudiante en droit : « nous deviendront les ambassadeurs de la MINUSMA afin que nos parents analphabètes et même le citoyen lambda qui au village puisse mieux connaître  mais surtout pour son intégration.»      

Outre son devoir d’informer le public, c’est expliquer les raisons fondamentales de sa présence au Mali qui pousse la MINUSMA à organiser ce type de rencontres avec les communautés, les corporations et les organisations de la société civile. Ceci, afin que tout le monde comprenne que la MINUSMA est une force d’accompagnement au service de la paix et de la réconciliation, pour le retour de la stabilité au Mali.

Retrouvez plus d’informations sur le site de la Mission minusma.unmissions.org