POINT DE PRESSE de la MINUSMA du 16 mai 2019

18 mai 2019

POINT DE PRESSE de la MINUSMA du 16 mai 2019

Bonjour et bienvenue à toutes et à tous, chers confrères journalistes, chers auditrices et auditeurs de la radio de la Paix, MIKADO FM, merci pour votre fidélité.
Je voudrais tout d’abord espérer que tout le monde va bien et que les journalistes qui n’ont pas pu venir n’ont pas eu de problèmes trop graves au vu des intempéries qui ont frappé Bamako la nuit dernière. J’espère que tous nos confrères journalistes et leurs familles vont bien.
Je vous souhaite la bienvenue à notre point de presse qui a lieu toutes les deux semaines ici au quartier général de la MINUSMA près de l’aéroport à Bamako. Je commence ce point de presse par une déclaration du Secrétaire général des Nations Unies à l’endroit de la classe politique et des autorités maliennes.
- Dans une déclaration en date du 6 mai, le Secrétaire général des Nations Unies António Guterres s’est félicité de la signature d'un accord politique entre le Gouvernement et les partis d'opposition le 2 mai à Bamako, qui a été suivi par la formation d'un cabinet inclusif. Le Secrétaire général a félicité le Président Ibrahim Boubacar Keïta pour son leadership dans le cadre des consultations qui ont abouti à un accord politique et à un engagement renouvelé à mettre en œuvre l'Accord pour la paix de 2015. Il a également félicité les partis d’opposition pour leur contribution constructive à cet égard. Le Secrétaire général exhorte toutes les parties prenantes maliennes, y compris les parties signataires de l'accord de 2015, à redoubler leurs efforts en vue de relever les défis auxquels leur pays est confronté par la mise en œuvre intégrale de l'accord, notamment par l'achèvement du processus de révision de la constitution. Le Secrétaire général réitère l'engagement des Nations Unies à continuer à soutenir le peuple et le Gouvernement du Mali dans leur quête de paix et de stabilité.
- Du 3 au 5 mai derniers, le Représentant spécial du Secrétaire général et chef de la MINUSMA, M. Mahamat Saleh Annadif, a pris part à la 8ème édition du Forum de TANA à Bahir Dar en Ethiopie. La rencontre portait sur le thème : « Les dynamiques politiques dans la Corne de l’Afrique : Consolider les tendances à la paix émergente. »
Lors d’un évènement parallèle, M. Annadif est intervenu sur le thème : « Partage du fardeau : l'avenir du maintien de la paix ». M. Annadif a mis l’accent sur le changement du contexte du maintien de la paix depuis les années 1940, y compris le fait que les principes du maintien de la paix sont mis à rude épreuve, en particulier au Mali où la MINUSMA opère et où il existe des acteurs extérieurs au processus de paix (réseaux terroristes et criminels y compris trafiquants de drogue). Il a appelé tous les acteurs concernés, notamment les pays contributeurs de troupe et de personnels de police à s’engager dans l’entreprise du maintien de la paix sans restriction aucune.
- A Bamako, La hiérarchie de la mission continue ses rencontres avec le nouveau gouvernement et à ce titre Mme Joanne Adamson, en qualité de Représentante Spéciale du Secrétaire général par intérim, a rencontré plusieurs personnalités politiques maliennes : y compris le ministre Salif Traore, Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile et M. Zahabi Ould Sidi Mohamed, Président de la Commission nationale du Désarmement, Démobilisation, Réintégration (CNDDR). Les échanges ont porté sur le nouveau gouvernement, le statut actuel du processus de DDR accéléré et la situation sécuritaire dans le Centre.
Incidents sécuritaires :
- Le 03 mai, de multiples sources locales ont confirmé que, tôt le matin, un affrontement a éclaté entre les combattants de la coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) et ceux du mouvement pour le salut de l’Azawad-Daoussahak (MSA-D) à Talataye à environ 145 km au Nord d’Ansongo. Comme explicité dans son communiqué publié le week-end dernier, la MINUSMA considère que ces affrontements constituent une violation flagrante du cessez-le-feu et a engagé des discussions techniques avec les responsables militaires de la CMA, Gatia et MSA-D pour que soit mis un terme aux hostilités. Conformément à l’Accord pour la paix et à son Mandat, depuis cet incident, la Force de la MINUSMA a déployé des moyens aériens sur place et suit attentivement les évènements. Le Commandant de la Force au cours de ses échanges avec les dirigeants des deux groupes, a reçu l’assurance qu’il n’y aurait plus d’hostilité. Une équipe mixte d’observation et de vérification (EMOV) a été envoyée sur les lieux pour mener une investigation. Aucun autre cas de violence n’a été observé depuis lors.
- Le 11 mai, vers 11h50, un convoi de la Force de la MINUSMA déployé dans le cercle de Bandiagara dans le cadre de l’Opération Oryx est tombé dans une attaque complexe menée par des éléments armés non identifiés. Ils ont d’abord heurté une mine (IED), puis ont subi le feu d’armes légères. La Force de la MINUSMA n’a enregistré aucune victime, mais a abattu un assaillant et en a arrêté un autre.
- La Division des droits de l’homme et de la protection de la MINUSMA a lancé une enquête sur l’attaque du 13 mai 2019 contre le village de Hèrèmakono (dans le cercle de Niono, région de Ségou), ayant occasionnée plusieurs morts.
Selon des rapports préliminaires, corroborées par des sources locales, aux environs de 8h00 du matin le 13 mai 2019, des hommes armés visiblement habillés en tenue de chasseurs traditionnels (dozos) et circulant sur une quarantaine de motos auraient fait incursion dans le village de Hèrèmakono, majoritairement habité par les membres de la communauté Peule. Ils auraient ouvert le feu sur les habitants du village avec des fusils de chasse et mis feu aux habitations, faisant au moins 12 morts civils, dont une femme, et sept blessés, parmi lesquels, trois femmes et un enfant. Une enquête de la Gendarmerie nationale a également été ouverte sur cet incident.
Une autre attaque était survenue la veille, le 12 mai, contre la localité de Maracabougou, par des individus identifiés comme appartenant à la communauté Peule, au cours de laquelle le chef des chasseurs locaux aurait été tué. La Région de Ségou ne fait pas partie des zones de déploiement de la Force et Police de la MINUSMA. Cette enquête se situe dans le cadre de son Mandat de Droits de l’homme qui lui incombe de surveiller la situation des droits l’homme sur tout le territoire.
La MINUSMA reste préoccupée par cette spirale de violence et appelle les autorités maliennes à redoubler d’efforts pour traduire les auteurs de ces crimes en justice.
Depuis janvier 2018, la Division des droits de l’homme et de la protection de la MINUSMA a documenté 91 abus des droits de l’homme commis par des chasseurs traditionnels contre des membres civils de la population peule, dans les régions de Mopti et Ségou, ayant causé au moins 488 morts (dont 16 femmes, 19 garçons et deux filles) et 110 blessés (dont 24 femmes, 12 garçons, et neuf filles). Inversement, des groupes armés d’autodéfense de la communauté peule ont commis 67 abus contre la population civile de la région de Mopti dans la même période, ayant causé 63 morts (dont une femme, un garçon, et une fille), et 19 blessés (dont deux femmes).
- Le 14 mai, aux environs de 07h30, le véhicule d’un contractant de la MINUSMA, faisant partie d’un convoi logistique escorté par la Force, a heurté une mine ou un engin explosif improvisé à une cinquantaine de kms au sud de Tombouctou. Un contractant a été tué et un autre blessé au cours de cet incident. Le blessé a été traité à l’hôpital de Tombouctou et le corps du mort a été transféré à Gao. Nous présentons nos condoléances à la famille du contractant décédé, et nous souhaitons un prompt rétablissement au blessé.
FORCE
- La 36ème réunion ordinaire de la CTS s’est tenue les 09 et 10 mai 2019. A cet effet, l’équipe mixte d’observation et de vérification (EMOV) du secteur Est a présenté les résultats de ses investigations à Fafa et Ouattagouna. Les conclusions des investigations à Talataye seront abordées après la seconde mission devant permettre d’entendre la vision de la CMA. Il convient de souligner que d’autres investigations des équipes EMOV sont en cours de préparation, permettant ainsi au président de la CTS d’expliquer les opérations ORYX, dont l’objectif est de permettre la réduction de la violence communautaire au Centre, et FOLON2 qui devrait contribuer à sécuriser Ménaka et les zones autour d’Ansongo.
- Du 30 avril au 14 mai, La Force de la MINUSMA a mené plusieurs opérations de sécurisation, de contrôle de zone, d’escortes de convois, de sensibilisation de la population, d’assistance sécuritaire au Mécanisme Opérationnel de Coordination (MOC) ainsi que des patrouilles de reconnaissance et de dissuasion.
- Le 30 avril 2019, le bataillon nigérien a fait don de vêtements aux collectivités locales de Ménaka.
- Le 04 mai 2019, le commandant du bataillon bangladais et une équipe CIMIC ont fait don de vêtements et de plusieurs types de semences de légumes aux agriculteurs du village de Wabaria dans la commune de Gounzoureye dans la région de Gao.
- A Diabaly, le bataillon burkinabè a entrepris une séance de consultation médicale le 30 avril 2019, au cours de laquelle 18 patients ont été examinés à l’hôpital de niveau 1 du bataillon.
- Il faut par ailleurs rappeler que la Force continue d’apporter son concours à la sécurisation des trois camps MOC en attendant que les bataillons mixtes aient les capacités opérationnelles nécessaires comme nous l’avons annoncé dans notre précédent point de presse.
- Pour terminer avec les activités de la Force, nous pouvons souligner que sur les deux dernières semaines, la Force a effectué 1 946 patrouilles et 89 escortes, et tenu 609 Check-points.
UNPOL
La Composante Police de la MINUSMA conformément à son mandat, a accompli au cours de cette quinzaine, dans toutes les régions ainsi que dans le district de Bamako, ses missions relatives à la protection des populations civiles, au développement et au renforcement des capacités des Forces de Sécurité Maliennes (FSM).
- Parmi ces activités, on peut citer dans le cadre de l’appui à la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation, la séance de travail entre le chef de la Police et une délégation du Haut-Commissariat aux droits de l’homme des Nations Unies. Le 08 mai, le Chef de la composante Police de la MINUSMA, accompagné des chefs des différents piliers UNPOL, a tenu une séance de travail avec cette délégation. Les discussions ont porté sur le soutien de UNPOL dans la mise en œuvre par la MINUSMA de la politique de diligence voulue en matière des Droits de l'homme lors de l'exécution de leur tâche avec les Forces de Sécurité Maliennes et la Force conjointe du G5 Sahel.
- Le 12 mai 2019, une équipe conjointe d’UNPOL et les FSM a effectué deux patrouilles (motorisée et pédestre) de sécurisations, et de mise en confiance dans la ville de Ménaka et sa périphérie. Elle a également poursuivi sa mission en effectuant une patrouille pédestre aux alentours du Gouvernorat et à la place de la foire où les camions chargés de divers articles vidaient leurs contenus.
- Le 10 mai 2019, une équipe conjointe composée UNPOL et des FSM a réalisé une patrouille longue portée de sécurisation et de mise en confiance sur l’axe Gao-Ansongo-Gao. Cette patrouille est arrivée à Ansongo où elle a rencontré et échangé avec le chef de poste et l’équipe de permanence sur la bonne collaboration avec les populations et les violences basées sur le genre.
- Le 09 mai 2019, une équipe UNPOL a effectué deux (02) patrouilles de longue portée motorisée, pédestre et de sécurisation sur l’axe Douentza-Sanga et sur l’axe Douentza-Tombouctou. A la Brigade Territoriale de Douentza, l’équipe de patrouille a pris attache avec le commandant qui a rapporté une situation sécuritaire relativement calme mais imprévisible. Arrivée à Sanga, l’équipe s’est rendue au domicile du chef de village Issarabé KOUNIZI qui a décrit une situation sécuritaire relativement calme dans la localité.
- Les 08 et 09 mai 2019, une équipe UNPOL a participé à une séance de sensibilisation des populations, dans les quartiers de Garantibougou Extension Sud de Bamako, et à Hondibomo-Koina à environ 25km au Sud-Est de Tombouctou. UNPOL a expliqué son rôle dans l’accomplissement du mandat de la MINUSMA et a mentionné les différents projets à impact rapide qui ont été réalisés pour améliorer les conditions de vie et de travail des FSM ainsi que des populations.
- Le 15 Mai, le chef de la composante police de la MINUSMA, General Issoufou Yacouba a effectué une mission à Gao, au cours de laquelle il a rencontré des parties prenantes locales, notamment des notables locaux, des chefs religieux, des femmes et des représentants de la jeunesse, ainsi qu'une délégation des Forces de défense et de sécurité du Mali (FDSM). Ces réunions ont été l’occasion pour le chef de composante d’informer les participants sur la police de proximité que UNPOL a l’intention de développer prochainement.
- Du 29 avril au 12 mai, la composante Police de la MINUSMA a effectué 726 patrouilles, opérations, escortes et missions à Bamako et dans les régions de Mopti, Tombouctou, Gao et Kidal.
Quelques activités de nos sections dans les régions
Mopti
- Le 13 mai, la Division des Affaires politiques de la MINUSMA à Mopti a rencontré le Gouverneur par intérim pour lui en faire part de ses inquiétudes concernant les nombreux rapports de menaces qu’il a reçu au sujet des villes de Bankass et Bandiagara. La Division des Affaires politiques a cité plusieurs sources indiquant que la communauté peule y compris l’Iman sont entrain de quitter la ville de Bankass craignant pour leur vie. La DAP a proposé des rencontres avec la société civile, les dirigeants traditionnels et les élus pour évaluer les rumeurs et décider d’un plan d’action. Après ces différentes rencontres, ils doivent ensuite faire connaître les décisions à travers les radios locales.
Kidal
- Les 6 et 7 mai 2019, une trentaine de membres des Autorités Intérimaires (AI), venus des cinq cercles de la région de Kidal, ont pris part à une formation sur la gouvernance locale participative financée par la Division des Affaires Civiles (DAC) de la MINUSMA et, organisé par l’ONG, Association Sahélienne d’Appui au Développement Décentralisé (ASSADDEC). Cette session avait pour principaux objectifs : la sensibilisation, la formation et l’information des participants sur les principes de bonne gouvernance. En particulier, le renforcement des mécanismes de contrôle citoyen et l’identification des voies et moyens de créer la redevabilité dans l’action publique.
- La MINUSMA a procédé le 06 mai 2019, à la remise officielle des locaux du Conseil de cercle de Kidal, qu’elle a entièrement réhabilité et équipé, dans le cadre de ses projets à impact rapide (QIP). Ce projet s’inscrit dans le cadre de l’appui au retour de l’autorité de l’État dans le Nord du Mali. La MINUSMA a en effet, procédé à la rénovation et à l’équipement des locaux de la principale instance délibérative du cercle de Kidal. Le projet, d’un coût estimé à plus de 16 millions de Francs CFA et d’une durée d’exécution de trois mois, a été financé par la MINUSMA, à travers sa Division des Affaires Politiques (DAP).
Tombouctou
- Du 13 au 25 avril, 2 086 réfugiés maliens sont rentrés volontairement du camp de réfugiés de Mbera en Mauritanie, à Koigouma, village situé à 55 kilomètres de Goundam, dans la région de Tombouctou. C’est au cours d’une cérémonie que ces femmes, ces enfants et ces hommes ont été accueillis par les autorités maliennes, l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et la MINUSMA. Les communautés de Koigouma avaient fui le conflit au Mali en 2012 et s’étaient rendues en Mauritanie où le statut de réfugié leur avait été accordé. A l’occasion de ce retour, le Représentant du Secrétaire général des Nations Unies au Mali, Chef de la MINUSMA M. Mahamat Saleh Annadif a publié une déclaration dans laquelle il a dit:
« Ce retour est un pas important dans le processus de réconciliation et de facilitation des retours volontaires des réfugiés maliens, conformément aux accords tripartites signés entre le HCR et les pays d’asile. Un processus que la MINUSMA veut favoriser dans la durée et dans de bonnes conditions. Le retour de ces plus de 2 000 personnes est l’aboutissement d’un important travail de la MINUSMA et du Système des Nations unies, et en particulier du HCR ».
Je vous remercie et je suis prête à répondre à vos questions.
Questions/réponses
Hamadou Maïga, Studio Tamani
Il y a plus de deux semaines, on assiste à des affrontements entre les différents groupes armés comme le MSA et la CMA. Est-ce que ces affrontements ne constituent pas aujourd’hui un frein dans la mise en œuvre de l’Accord pour la paix ? C’est ma première question.
Deuxième question, nous sommes à quelques mois du renouvellement du Mandat de la MINUSMA, au même moment nous assistons à beaucoup d’attaques terroristes au Centre, est ce que nous pouvons nous attendre à ce que le nouveau Mandat puisse prendre en compte ce phénomène qui prend de plus en plus de l’ampleur au Centre ?
Dernière question, il y a aussi le G5 Sahel qui a du mal à être opérationnel, est ce qu’on peut savoir aujourd’hui quelle est l’implication de la MINUSMA pour que cette Force soit opérationnelle ?
Myriam Dessables
Pour la première question concernant les violences à Talataye, j’avais déjà abordé cette question dans ma présentation préliminaire que nous allons vous remettre à la fin du point de presse.
Votre deuxième question était en rapport avec le renouvellement du Mandat de la MINUSMA. Le Mandat de la MINUSMA va être pris en considération lors de l’examen du rapport du Secrétaire général au Conseil de sécurité le mois prochain et nous verrons ce que le Conseil de sécurité désire considérer comme étant les priorités à mettre en œuvre au niveau de la MINUSMA. Ce qui est sûr en tout cas c’est que le Conseil de sécurité a été jusqu’à présent très clair sur ce qu’il veut voir avancer plus vite et plus profondément c’est-à-dire les éléments de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation. Il est important de rappeler que le maintien de la paix n’a pas pour but, pour vocation, pour mandat d’être une action offensive antiterroriste. Aucune mission de maintien de la paix de l’ONU n’a de mandat contre-terroriste. Il est évident que l’action antiterroriste est nécessaire et donc cela nous mène à votre troisième question puisque c’est le mandat direct et immédiat du G5 Sahel. La Mission a reçu mandat et apporte son appui logistique, dand construction de camps, MEDEVAC, entre autres, au G5 Sahel dans le cadre de son mandat. L’appui de la Mission au G5 Sahel a déjà commencé, est en cours et se poursuit.
Je vous remercie et vous souhaite un bon retour dans vos demeures en espérant qu’il n’y aura pas d’inondations et d’autres dégâts matériels sur les routes.