A Kidal, la MINUSMA poursuit l’initiation es acteurs du système judiciaire traditionnel aux règles internationales de détention

16 juillet 2018

A Kidal, la MINUSMA poursuit l’initiation es acteurs du système judiciaire traditionnel aux règles internationales de détention

Les 11 et 12 juillet derniers, le Bureau régional de la MINUSMA à Kidal, a organisé, une séance de sensibilisation et de travail sur les conditions de détention et les standards et normes internationaux afférents à la détention à l’attention des cadis (les juges traditionnels) et de la société civile.
Cette activité vient à la suite d’une série de journée de sensibilisation des cadis, organisée par la Section des Affaires Judiciaires et Pénitentiaires de la MINUSMA qui s’est déroulé à Kidal le 7 juin dernier. D’autres ateliers du genre devraient se tenir respectivement, les 17 et 19 juillet prochains à Aguelhok et à Tessalit.
Ces journées de sensibilisation et de discussions, visent à l’évaluation du besoin de réforme de la justice sur les moyens de concrétiser les engagements de l’accord pour la paix en matière de justice et le contentieux électoral, en faveur des autorités locales, des parties signataires (CMA et la plateforme), des cadis et des acteurs de la société civile y compris les associations de femmes et de jeunes.
Le Représentant des cadis, M. Mohamed AG Boukene, s’est réjoui de cette initiative tout en remerciant ces initiateurs. Pour lui : « … responsabiliser les cadis dans le cadre du renforcement de la justice dans le pays, dans la région c’est aussi remettre l’Etat dans ses droits ».
L’objet premier de cette rencontre est d’écouter « les participants sur leur compréhension des enjeux de l’Etat de droits et de la justice dans le contexte de la mise en œuvre de l’accord de paix, il en est également de leur vision sur la revalorisation du rôle des cadis et de la Justice traditionnelle, » a expliqué Nancy Makulu Mutombo officier à la Section des Affaires Judiciaires et Pénitentiaires de la MINUSMA, qui a organisé cette activité. Le deuxième but « c’est de permettre un échange fructueux entre les participants sur l’articulation des rôles de la justice formelle et traditionnelle et leur complémentarité constructive ».