Les Forces, le personnel civil de la MINUSMA, la Société civile, les ONG et des membres de diverses communautés de Kidal ont conjugué leurs efforts pour unanimement rendre hommage aux Casques bleus tombés dans la région, mais aussi aux victimes de conflits armés dans le monde, à travers une cérémonie de montée des couleurs des Nations Unies, commémorant le 21 septembre, Journée Internationale de la Paix à Kidal.

Tous ont tenu à répondre présents à l’appel du bureau de l’Information publique: FPU togolais et sénégalais, contingents tchadien, bangladais, guinéen, népalais, sénégalais, Composante police, personnel civil, ONG et divers représentants de la société civile de Kidal.

Une cérémonie solennelle placée sous la direction du Chef de Bureau par intérim et le Commandant des Forces  a ainsi rendu hommage à Kidal aux Casques bleus et victimes des conflits à travers le monde en général, et plus particulièrement aux soldats de la MINUSMA qui ont payé de leur vie pour la paix dans la région.

Hommage aux Casques bleus tombés en pleine mission

Il s’en est suivi la lecture du message de circonstance du Secrétaire Général des Nations Unies par le Chef de Bureau par intérim de Kidal. Fraser R. Hunter a rappelé, au nom du Secrétaire Général l’importance de la paix pour le développement des nations, pour conclure qu’elle doit être cultivée par chacun et par tous.

« Les conflits armés plongent des familles, des groupes et des pays entiers dans la douleur»,   a-t-il précisé, raison pour laquelle le Secrétaire Général invite tout le monde « à déposer les armes, pour que chacun partout puisse humer le parfum de la paix.»

Fraser Hunter a particulièrement salué le sacrifice exceptionnel du contingent tchadien qui a perdu dix de ses soldats dans des attaques asymétriques, rien qu’au cours du mois de septembre, tout en louant le professionnalisme et le sens de l’engagement dudit contingent.

La paix au centre de discussions avec la population

A midi, une minute de silence a été observée en mémoire des casques bleus décédés et de toutes les victimes de conflits armés à travers le monde, conformément au vœu du Secrétaire Général des Nations Unies. Instant solennel, compte tenu de la situation particulière qui prévaut à Kidal.

La Journée de la paix dans la région a aussi consisté à des discussions à bâtons rompus avec la population sur la thématique de « la paix comme droit des peuples et base de tout développement humain ».

Le bureau de la Communication de la Mission et les représentants de l’Association des Jeunes pour la Formation et le Développement de Kidal (AJFD) ont sillonné la ville de Kidal à la rencontre de la population, comme pour «répandre la bonne nouvelle», celle de la paix, facteur primordial à toute œuvre humaine.

Ils ont insisté sur l’importance de la paix pour le relèvement de la région de Kidal, et pour le retour d’activités de jeunesse, dont la plus importante est l’école, fermée depuis des mois. Ils ont insisté sur le fait que « la vie sans guerre est une condition préalable pour le bien-être, le développement et le progrès de leur localité… ».

A l’occasion, les populations ont reçu des gadgets souvenirs flanqués de messages de paix, pour étendre la visibilité de la Journée, et aussi pour que qu’elle reste longtemps gravée dans les mémoires, et serve de tremplin à une vraie culture de la paix.